Exécution de Louis XVI→ lundi 21 janvier 1793 à 10 h 22Commune de Paris = 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871La Commune de Paris est la plus importante des communes insurrectionnelles de France en 1870-1871, qui dura 72 jours, du 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871. Cette insurrection, faisant suite aux communes de Lyon et de Marseille, refusa de reconnaître le gouvernement issu de l'Assemblée nationale constituante, qui venait d'être élue au suffrage universel masculin dans les portions non occupées du territoire, et choisit d'ébaucher pour la ville une organisation de type libertaire, fondée sur la démocratie directe, qui donnera naissance au communalisme. Ce projet d'organisation politique de la République française visant à unir les différentes communes insurrectionnelles ne sera jamais mis en œuvre du fait de leur écrasement lors de la campagne de 1871 à l'intérieur dont la Semaine sanglante constitue l'épisode parisien et la répression la plus célèbre.La Commune est à la fois le rejet d'une capitulation de la France face aux menées de Bismarck lors de la guerre franco-prussienne de 1870 et du siège de Paris, et une manifestation de l'opposition entre un Paris républicain, favorable à la démocratie directe, et une Assemblée nationale à majorité acquise au régime représentatif. Cette insurrection et la violente répression qu'elle subit eurent un retentissement international important, notamment au sein du mouvement ouvrier et des différents mouvements révolutionnaires naissants. La Commune est de ce fait encore aujourd'hui une référence historique importante pour les mouvements d'inspiration libertaire, la mouvance révolutionnaire issue du mouvement ouvrier et plus largement pour les sympathisants de gauche, y compris réformistes, ou encore d'autres mouvements favorables à la démocratie directe. L'implication de nombreuses femmes est également un trait remarquable de cet épisode. Napoléon IIINapoléon III, né le 20 avril 1808 à Paris et mort le 9 janvier 1873Napoléon III, né le 20 avril 1808 à Paris et mort le 9 janvier 1873 à Chislehurst (Royaume-Uni), est un monarque et homme d'État français. Il est à la fois sous son nom de Louis-Napoléon Bonaparte l'unique président de la Deuxième République, le premier chef d'État français élu au suffrage universel masculin, le 10 décembre 1848, le premier président de la République française et après la proclamation de l'Empire le 2 décembre 1852, le dernier monarque du pays en tant qu'empereur des Français. Ses premières tentatives de coup d'État, mal préparées (Strasbourg en 1836, Boulogne-sur-Mer en 1840), échouent. Condamné à l'emprisonnement au fort de Ham, dont il s'évade en 18461, il est élu représentant du peuple après la révolution française de 1848 puis président de la République. Son coup d'État du 2 décembre 1851 lui permet un an plus tard de restaurer l'Empire en devenant Empereur des Français, mettant ainsi fin à la Deuxième République. Face à l'opposition des républicains, des libéraux tels qu'Adolphe Thiers, de certains monarchistes et des catholiques (après l'unité italienne), il donne à son pouvoir la forme d'un « Empire autoritaire » qui s'atténue après 1859 pour laisser place, progressivement, à un « Empire libéral ». La philosophie politique qu'il met en place, et qu'il présente dans ses Idées napoléoniennes et dans De l'extinction du paupérisme (1844), est une synthèse d'un bonapartisme mêlé à du romantisme, du libéralisme autoritaire, et du socialisme utopique. Le règne de cet admirateur de la modernité britannique est marqué par un développement industriel, économique et financier sensible, porté par une forte croissance mondiale qu'illustre la transformation de Paris sous l'autorité du préfet Georges Eugène Haussmann. Sa politique extérieure vise à restaurer la puissance française en Europe et dans le monde. Il rompt l'isolement diplomatique de la France, voulu au congrès de Vienne par trois puissances de la Sainte-Alliance, par son entente avec la Grande-Bretagne lors de la guerre de Crimée, son soutien aux mouvements nationaux (en particulier lors de l'unité italienne contre l'empire d'Autriche), et par ses diverses opérations outre-mer, parfois en coalition avec la Grande-Bretagne, qui permettent l'agrandissement du territoire (Nice, Savoie) et l'expansion coloniale et commerciale. Cette politique provoque cependant l'hostilité du royaume de Prusse et subit un échec au Mexique. Les tensions avec la Prusse aboutissent au piège de la dépêche d'Ems et à la guerre franco-allemande de 1870, qui scelle la fin du Second Empire. Le 2 septembre 1870, Napoléon III est capturé lors de la bataille de Sedan. Le 4 septembre 1870, la Troisième République est proclamée. Napoléon III part en exil en Angleterre, où il meurt en janvier 1873. La vive hostilité de Victor Hugo à l'égard de Napoléon III, exprimée dans ses œuvres et sa correspondanceb, les multiples pamphlets et ouvrages critiques de divers auteurs (Henri Rochefort, Maurice Joly, etc.) et les articles d'une partie de la presse politique contemporainec contribuent à ce que de nombreux historiens qualifient de « légende noire » autour de Napoléon III et du Second Empired. L'œuvre économique et sociale du Second Empire est mise en valeur par l'historiographie officielle à partir du début du xxe siècle, mais la révision du jugement historique porté sur Napoléon III est plus lente. Après la Seconde Guerre mondiale, des travaux d'historiens — notamment ceux effectués par Adrien Dansette et Louis Girard — vont dans le sens d'une réhabilitation de Napoléon III et marquent une nette rupture historiographique dans la perception de celui qui est le dernier monarque français et le premier président de la République françaisee. |
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Exécution de Louis XVI→ lundi 21 janvier 1793 à 10 h 22 ", "Commune de Paris = 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871La Commune de Paris est la plus importante des communes insurrectionnelles de France en 1870-1871, qui dura 72 jours, du 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871. Cette insurrection, faisant suite aux communes de Lyon et de Marseille, refusa de reconnaître le gouvernement issu de l'Assemblée nationale constituante, qui venait d'être élue au suffrage universel masculin dans les portions non occupées du territoire, et choisit d'ébaucher pour la ville une organisation de type libertaire, fondée sur la démocratie directe, qui donnera naissance au communalisme. Ce projet d'organisation politique de la République française visant à unir les différentes communes insurrectionnelles ne sera jamais mis en œuvre du fait de leur écrasement lors de la campagne de 1871 à l'intérieur dont la Semaine sanglante constitue l'épisode parisien et la répression la plus célèbre.La Commune est à la fois le rejet d'une capitulation de la France face aux menées de Bismarck lors de la guerre franco-prussienne de 1870 et du siège de Paris, et une manifestation de l'opposition entre un Paris républicain, favorable à la démocratie directe, et une Assemblée nationale à majorité acquise au régime représentatif. Cette insurrection et la violente répression qu'elle subit eurent un retentissement international important, notamment au sein du mouvement ouvrier et des différents mouvements révolutionnaires naissants. La Commune est de ce fait encore aujourd'hui une référence historique importante pour les mouvements d'inspiration libertaire, la mouvance révolutionnaire issue du mouvement ouvrier et plus largement pour les sympathisants de gauche, y compris réformistes, ou encore d'autres mouvements favorables à la démocratie directe. L'implication de nombreuses femmes est également un trait remarquable de cet épisode. ", |